Microsoft a mis en place un liquide bouillant pour aider à maintenir les serveurs du centre de données à des températures raisonnables. La société utilise des équipements électroniques et des liquides capables d’ébullition à 122 degrés Fahrenheit, 90 degrés en dessous du point d’ébullition de l’eau.
Une fois que les processeurs informatiques des centres de données atteignent une certaine température en raison du travail, l’effet d’ébullition éloigne la chaleur des serveurs. Ce mouvement permet aux processeurs de continuer à fonctionner à pleine puissance sans risque de panne par surchauffe.
Microsoft a conçu cette solution à l’aide d’un réservoir qui prend la vapeur de fluide de son contenu liquide et expose la brume à un couvercle de refroidissement. Ce processus transforme cette vapeur en liquide et en pluie sur les serveurs afin de refroidir les machines. Ce processus de vaporisation et de condensation pour le refroidissement est connu sous le nom de système de refroidissement en boucle fermée.
Microsoft a annoncé être le premier fournisseur de cloud à utiliser le refroidissement par immersion en deux phases dans un environnement de production. En fait, la société a reconnu utiliser ce processus de refroidissement comme un moyen de répondre à la demande de processeurs informatiques plus gros et plus puissants à un moment où la technologie des puces informatiques refroidies par air est plus difficile à trouver.
Pendant des décennies, les progrès des puces provenaient de l’emballage de plus de transistors sur des puces de même taille, doublant à peu près la vitesse du processeur informatique tous les deux ans sans nécessiter une puissance électrique accrue. Le co-fondateur d’Intel, Gordon Moore, a prédit cette tendance en 1965, en projetant qu’elle se poursuivra pendant au moins 10 ans, donnant ainsi au phénomène du doublement le nom de loi de Moore. Enfin, à la fin des années 2010, la tendance a commencé à ralentir.
Cette lenteur vient du fait que les largeurs de transistors ont diminué en taille à l’échelle atomique et se rapprochent d’une limite physique. Cependant, entre-temps, la demande de processus informatiques plus rapides pour des applications plus performantes comme l’intelligence artificielle n’a fait qu’augmenter. Pour répondre à ce besoin, l’industrie informatique a adopté des architectures de puces capables de gérer plus d’énergie électrique. En fait, les unités centrales de traitement (CPU) ont augmenté de 150 watts à plus de 300 watts par puce. En revanche, les unités de traitement graphique (GPU) sont passées à plus de 700 watts par puce.
Lorsque plus d’énergie électrique circule dans ces processeurs, plus les puces deviennent chaudes et plus elles nécessitent un refroidissement afin d’éviter un dysfonctionnement. En effet, les ingénieurs de Microsoft ont confirmé qu’au lieu de simplement refroidir l’air autour de ces puces, la technologie nécessite que sa surface physique soit réellement refroidie.
Par conséquent, l’utilisation d’un liquide pour refroidir les puces s’est avérée très utile jusqu’à présent pour gérer la demande d’augmentation de l’énergie électrique.
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Roach, J. “Pour refroidir les serveurs de centre de données, Microsoft se tourne vers le liquide bouillant.” Innovation Stories, Microsoft, 7 avril 2021, news.microsoft.com/innovation-… nter-liquid-cooling /
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Citation: Microsoft adopte un liquide bouillant pour refroidir les serveurs de centre de données (2021, 7 avril) récupéré le 12 avril 2021 sur https://techxplore.com/news/2021-04-microsoft-liquid-cool-datacenter-servers.html
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