En méditation, nous nous asseyons et laissons la vie se dérouler d’instant en instant sans aucune interaction. Cela peut être considéré comme n’avoir aucun problème avec quoi que ce soit, ou laisser les choses aller, ou être dans le moment présent. Peu importe comment vous l'appelez, la pratique consiste à permettre à tout ce qui se présente d'apparaître.
J'entends souvent des gens se plaindre de « distractions » – le tic-tac d'une horloge, ou la conversation à l'extérieur, ou une démangeaison à la jambe. Quoi qu’il arrive pendant la méditation, qu’il soit progressif ou soudain, bruyant ou faible, agréable ou désagréable, si nous pouvons considérer ces stimuli comme faisant partie de l’ensemble plus vaste de ce moment, alors l’idée de « distraction » perd pied.
Lorsque nous assistons à l’instant dans son intégralité, ces sensations ont un contexte dans lequel elles peuvent être intégrées. En leur permettant d’être là au lieu de les fuir, nous captons ce moment exactement tel qu’il se passe. Nous assistons à ce moment de manière véritable et authentique, sans choisir les sensations que nous voulons expérimenter et celles que nous ne voulons pas expérimenter.
C’est l’approche de base de la méditation. Quoi qu’il arrive, nous le reconnaissons sans aucun problème. Cette instruction concerne la réception de stimuli, l’énergie circulant vers nous.
Mais qu’en est-il lorsque l’énergie se déplace dans l’autre sens ? Qu’en est-il lorsque nous souhaitons nous exprimer au monde ?
Les gardes travaillent dans les deux sens
Lors de la méditation, nous abandonnons nos gardes, abandonnons les tensions habituelles et nous permettons d'être simplement.
Ces gardes que nous lâchons travaillent dans les deux sens. Non seulement ils nous empêchent de vivre pleinement ce moment, mais ils nous empêchent de nous exprimer pleinement et clairement.
Plus nous nous entraînons à abandonner nos gardes conditionnés et à expérimenter pleinement la vie dans la méditation, nous pouvons nous entraîner à les abandonner lorsque nous communiquons.
Acceptez le moment
En apprenant à accepter le moment tel qu’il est, nous apprenons à nous accepter tels que nous sommes.
À mesure que nous apprenons que les « distractions » qui apparaissent dans notre pratique font partie d’un tout plus profond, nous apprenons que nos problèmes émotionnels et nos pièges mentaux font partie du tout plus profond de qui nous sommes.
Plus nous pratiquons la connexion avec le tout profond, plus nous nous connectons clairement à la version la plus profonde de qui nous sommes et pouvons nous exprimer à partir de cet endroit.
La méditation est souvent considérée comme une pratique qui nous permet d’apprendre à gérer la vie. Pourtant, cela peut aussi nous aider à être authentiquement qui nous sommes lorsque nous communiquons avec les autres.
À mesure que nous nous entraînons à sortir de notre propre façon de vivre les choses extérieures à nous, nous nous entraînons à sortir de notre propre façon d’expérimenter et d’exprimer ce qui se passe en nous.